La Jordanie est un pays de couleurs : les couleurs hallucinantes des roches de Petra, les nuances de son sable, les couleurs vives de ses fonds marins, les couleurs minérales de la mer morte, les couleurs délicieuses de sa gastronomie… C’est aussi une terre d’accueil et d’hospitalité : on ne compte pas le nombre de fois que l’on entend « welcome in Jordan », et plus de 50% de la population est d’origine étrangère (les Jordaniens ont accueilli les bras ouverts le peuple palestinien, irakien et syrien au gré des guerres, nous avons quelques leçons d’humanité à apprendre d’eux…). Vous l’aurez compris, la Jordanie a beaucoup à offrir : découvrez ses merveilles dans mes récits de voyage !
Pour le plus beau ciel étoilé qu’il m’ait été donné de voir et le sentiment d’être seule au monde
Pour l’incroyable beauté de ce canyon et le sentiment d’être une aventurière
Pour ses roches zébrées surnaturelles et le coucher de soleil sur les tombes royales
Les prix se sont pas mal envolés en Jordanie ces dernières années, avec la reprise exponentielle du tourisme. L’hôtellerie n’est pas d’un très bon rapport qualité-prix en général, en revanche on peut manger pour pas grand-chose dans des petites gargotes, histoire d’équilibrer un peu le budget.
– Gawak –
Ce terme vient du mot « Gowa » (« force, forme physique, santé »), et signifie « comment va ta santé ? Dans quelle forme es-tu ? ». Cette expression était initialement utilisée uniquement par les Bédouins du Sud de la Jordanie. Avec le temps, les Bédouins ont migré vers les villes et se sont sédentarisés. Les Jordaniens dans leur ensemble ont commencé à utiliser cette expression dans les années 1960, et aujourd’hui elle est utilisée dans tout le pays (et uniquement en Jordanie). Elle a un sens beaucoup plus profond que le classique « marhaba, kifek ? » (« salut, comment tu vas ? »), elle traduit un vrai intérêt, une authentique attention à l’autre. Et si on vous pose la question, répondez « Gwit » !
Malu Halasa est une romancière anglaise d’origine jordanienne. Elle retrace dans ce roman le parcours de vie des différents membres d’une famille jordanienne de Madaba, et notamment des femmes. Elle met en exergue l’évolution douloureuse d’une société et de ses mœurs, et donne à voir tout un tas d’aspects de la société jordanienne actuelle (cohabitation des différentes communautés, pratique de la religion vs. celle du business, immigration, expansion de l’extrémisme religieux et djihadisme, condition féminine…).
Il ne s’agit pas d’un roman qui vous tient en haleine du début à la fin, mais à lire selon moi après un voyage en Jordanie pour approfondir sa compréhension du pays.
Film
Une histoire, un casting, une ambiance visuelle et sonore. Grâce à ces 4 piliers du cinéma réunis, le film s’approche de la perfection cinématographique ! Il faut dire que l’histoire, romanesque au possible, de cet officier méprisant de certitudes, de connaissances et de rêves, désireux d’écrire sa propre gloire en pleine première guerre mondiale, au Proche-Orient, constitue une base solide.
Bref, vous l’aurez compris, malgré le traitement qu’on peut qualifier de colonial qui est fait des Arabes, il s’agit d’un grand classique, qu’il faut prendre comme il est : un film de 1962…
Série
La série a fait scandale en Jordanie, où elle est d’ailleurs interdite, car le quotidien des jeunes y est traité de façon très actuelle : langage grossier, baisers, alcool, drogues… La Jordanie conservatrice est évidemment choquée.
Vous dire qu’il s’agit de la série du siècle serait mentir : les sujets « sociétaux » sont parfois amenés de façon un peu abrupte, et le jeu des jeunes acteurs ne mérite pas un oscar, mais c’est tout de même agréable de retrouver les paysages de Petra (filmés de façon plutôt chouette) et cela permet de découvrir une facette plus actuelle de la Jordanie ! Donc je vous la recommande 🙂
09/02/2020