Aujourd’hui, je veux vous parler d’un objet qui a beaucoup d’importance pour moi. Ce peigne en argent, je l’ai vu pour la première fois à Marrakech en février 2020, dans la boutique de Latif. Mon regard était attiré par lui : il allait sur d’autres objets par curiosité mais revenait sans cesse sur ce peigne. Je l’ai aussi beaucoup touché, caressé. Mais je n’ai pas osé poser de questions à Latif sur cet objet, je me suis dit que ce n’était pas le bon moment pour moi, et c’était sûrement vrai. Depuis ce jour, j’ai repensé au peigne plusieurs fois, regrettant de l’avoir laissé à Marrakech.
Pendant le premier confinement de 2020, Anne-Sophie de Argument Bijoux a communiqué sur un projet, Save the medina : plusieurs marques ont proposé à des artisans de la médina de vendre leurs produits sur leurs boutiques en ligne. Je m’étais dit « tiens, il faut que je contacte Anne-Sophie pour en savoir plus sur ce projet et en parler ensuite sur mes réseaux ! ». Le lendemain, je termine un live sur Instagram et je vois qu’elle en lance un ! Aussitôt je me connecte à son live (timing parfait, vous remarquerez). Elle explique en effet le projet Save the medina en détails, et elle en profite pour nous montrer à l’écran plusieurs objets qu’elle va mettre en vente sur son site dont… le peigne ! Parmi les milliers d’objets de la médina, il était là, sous mes yeux !
Quand je le vois, j’ai une sensation de contraction dans la poitrine : je crois bien que mon cœur et ma gorge se serrent en même temps. A la fin du live, j’envoie un message à Anne-Sophie pour lui expliquer ce que je viens de vous raconter, et elle me propose qu’on se fasse une visio toutes les deux. Au cours de cette visio, elle me remontre le peigne et à nouveau, la même réaction dans mon corps : une boule dans la poitrine.
C’est la première fois de ma vie qu’un objet me fait autant d’effet. Et surtout, je vois que le confinement et le programme WH21 de Wander Humanity m’ont vraiment permis de me reconnecter à moi, mon corps, mes émotions, les énergies qui m’entourent. Je suis beaucoup plus réceptive qu’avant à tout cela.
Anne-Sophie m’a parlé du peigne de la mariée juive berbère, de son histoire : il vient de la région d’Essaouira et c’est un peigne qui a été offert à une mariée juive. On retrouve, ciselés à la main dans l’argent massif, les symboles juifs (la khamsa et l’étoile de David), les symboles berbères (la khamsa et la fibule) et les symboles de l’amour (les cœurs). Car ce peigne a été offert pour apporter protection et bonheur à la mariée dans son couple. Cette symbolique m’a beaucoup émue, car à ce moment-là j’ai reçu plusieurs signes de ce type : cher univers, j’ai reçu ton message sur l’importance de l’amour et du couple dans ma vie.
J’ai demandé à Anne-Sophie quelques jours de réflexion mais en réalité j’avais déjà pris ma décision : cet objet serait avec moi, car il ne pouvait pas en être autrement. C’est lui qui m’a choisie et pas l’inverse. Je l’ai fait venir du Maroc en plein confinement, et je n’avais pas du tout peur qu’il se perde : je SAVAIS qu’il arriverait jusqu’à moi. Quand j’ai ouvert le paquet, j’ai eu la chair de poule. Et cela me fait ça chaque fois que je le prends avec moi. C’est dingue… Il est toujours à côté de moi ou sur mes genoux quand je dois écrire quelque chose qui vient du cœur. Merci l’univers, merci la vie.